Chaque année, de nombreuses jeunes filles sont victimes de mutilations génitales soi-disant pour les rendre « pures ». Ces actes abjects se produisent surtout en Afrique. Encore aujourd’hui, peu de personnes savent réellement ce que cela signifie mais je suis là pour vous éclairer. Cette tradition est malheureusement profondément ancrée dans les cultures de certaines ethnies et selon eux, c’est une chose tout à fait admirable dont ils sont fiers.
Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent l’ablation, qui n’est pas motivée par des raisons médicales, de tout ou une partie des organes génitaux externes de la femme. Cette ablation peut en effet engendrer des séquelles aussi bien physiques que psychologiques chez une jeune fille : hémorragies ou infections et, du fait de l’utilisation d’instruments non stérilisés, elle peut être à l’origine de la transmission de maladies ou de virus, notamment le VIH. Ces mutilations génitales peuvent également conduire à un repli sur soi et/ou à une dépression.
Certains hommes de la même ethnie, entre autres, peuvent refuser de se marier avec une jeune femme si elle n’a pas été excisée, ce qui prouve à quel point l’excision est une pratique faite dans le but de contrôler les femmes et leurs droits, sexuels notamment. Certains aspects des MGF sont même assimilables à une forme de torture. Pourtant, les Etats peinent à agir et autorisent cette pratique.
Amnesty International demande donc aux Etats d’interdire les MGF, de prendre des mesures efficaces et appropriées pour y mettre un terme et de se conformer aux obligations internationales. On demande également aux Etats de protéger les femmes et les jeunes filles de ces violences, comme elles le réclament pour toutes les autres formes de violences graves contre les femmes.
En somme, chacun doit pouvoir disposer de son corps comme il l’entend.
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